Réverbères

La première installation est encore visible sur le mur nord de la Collégiale. D’autres réverbères (nombre non trouvé) seront progressivement installés dans Semur intra-muros aux points stratégiques (carrefour, milieu de rue…), puis, à partir de 1865, dans les quartiers périphériques, notamment les “chaumes”. Mais ce système est peu performant, lourd à gérer… Après moult études, tergiversations et conseils municipaux : en 1880, Semur adopte l’éclairage au gaz et installe environ 120 “becs de gaz”…  avant de passer définitivement à l’électricité, en 1892, l’énergie étant produite par l’usine hydroélectrique du Foulon, sur l’Armançon.

Aujourd’hui, un siècle et demi à deux siècles plus tard, après tous les avatars subis par les constructions semuroises qui existaient au 19e siècle : destructions, ravalements, transformations des commerces, il ne reste que bien peu de traces significatives des réverbères à huile :

  • 2 “trous” sans matériel, porte Guillier et 1 rue de la Fontaignotte
  • 2 boitiers rouillés, abimés, rue Buffon, rue du Fourneau, rue de la Liberté
  • L’originel, sur la Collégiale, en bon état, mais manque sa petite porte
  • Le plus beau spécimen est 16 rue de la Fontaignotte, complet, avec sa poulie.