En 1853, on créa dans l’enclos de cet ancien couvent un Jardin des Plantes décrit avec enthousiasme par un contemporain : “De chaque côté de vous , dans une infinité de plates-bandes rectangulaires sont rassemblées par genre, par famille, par espèce les plantes de l’arrondissement qui sont utiles aux arts ou à la médecine …”, un autre carré est “planté d’arbres d’espèces diverses….et divers arbres exotiques … destinés à être donnés aux communes qui en manquent…” et enfin un carré “renferme les plantes utiles qu’on essaie et dont on veut reconnaître et spécialiser l’utilité, avant d’en faire jouir le public.”
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Place Notre Dame
En 1843, Viollet-le-Duc constate dans un rapport lors de son étude sur la collégiale, « que sur la face nord du porche est appliquée une maison qui fait passer les poutres de ses planchers à travers le mur jusque dans le porche lui-même. Du côté du Midy, le long de la nef, sont accolées des maisons et des cours humides qui pourrissent les murs de ce côté, le terrain étant plus haut que l’église. Contre le pignon sud vient buter le bâtiment de l’Hôtel de Ville dont le jardin enveloppe tout l’abside et entretien dans cette partie de l’édifice une humidité constante. Des latrines sont disposées entre les contreforts, le côté Nord est gâté par des massifs de maçonnerie qui viennent remplir tous les espaces vides entre les éperons. » les travaux de restauration de cet architecte sauveront sans doute la collégiale d’une ruine à venir. En 1865, la fabrique est autorisée à acquérir « des sieurs et dames Fèvre, boucher à ce mur pour 8000 francs, une maison adossée à la collégiale et destiné à être démolie pour faciliter le dégagement de l’édifice »
